L’histoire commence par « une conversation d’une enfant de 9 ans avec un modérateur de 31 ans sur la page Facebook d’une marque de toupie, ce n’est pas de la publicité, c’est de l’influence digitale !» peut-on lire dans l’article d’Emmanuel de Saint-Bon et notamment dans la parution du quotidien le Figaro du 19 juin. S’inscrivant dans le cadre du débat sur la sécurité des enfants sur le réseau, notamment des – de 13 ans, il s’interroge sur leurs rapports avec la publicité. En 2011 déjà c’était un article qui révélait l’accès au réseau de près de 7,5 millions d’utilisateurs âgés de – de 13.
Du e-marketing à l’influence digitale : halte !
Concernant les enfants, les frontières entre l’e-marketing et l’influence digitale semblent difficiles à établir. Les personnes mineures sont-elles à l’abri ou en danger des contenus publicitaires sur les réseaux sociaux ? L’encadrement des conversations en ligne « beaucoup plus libres » semble difficile lorsqu’on se retrouve dans l’univers des réseaux sociaux.
Malgré les précautions prises à l’égard des personnes mineures sur Facebook, difficile d’établir à quel moment une publicité sur le réseau social « ne doit pas exploiter l’inexpérience ou la crédulité » des enfants ou des adolescents.
Si l’encadrement et la surveillance sont efficaces pour les méthodes de communication et de marketing « classiques », le contrôle des publicités sur les réseaux sociaux est toujours aussi problématique. En effet, au niveau de la France par exemple, la publicité « télévisée » pour les mineurs fait l’objet de nombreux contrôles par des organismes tels que l’ARPP et la CSA. Et, lorsque le contenu d’une publicité ne leur est pas destiné, celle-ci est identifiable à travers de nombreux signes ou marques… Ce sont là autant de barrières difficiles à établir sur les réseaux sociaux.
Encadrer la publicité sur les réseaux sociaux par des valeurs morales ou éthiques : une nécessité ?
En faisant de la sécurité des enfants « un sujet qui lui tient à cœur », Facebook invite et encourage les « parents à expliquer à leurs enfants les pratiques de sécurité sur internet », « mais pas des pratiques de publicité!» dont il encadre et modère les campagnes en vertu de ses CGU.
Selon ces conditions , notamment la section IV sur les Principes de la publicité des actualités sponsorisées, en dépit des garanties concernant l’anonymat et la confidentialité de ses utilisateurs, « lorsqu’un annonceur crée une publicité, il peut choisir son public » qui peut-être un enfant de – de 13 ans » en fonction de son emplacement géographique, des groupes démographiques, de mots clés et de toute autre information que nous recevons à votre sujet et au sujet des autres utilisateurs ».
En rendant Facebook accessible aux – de 13 sous le contrôle de leurs parents…
Que faire de leur accès à la publicité?
Ceci, d’autant plus que nombreux sont les enfants qui sont sur le réseau « bien » avant leurs parents; certains sans que leurs parents n’en soient informés, d’autres encore »difficile de dire combien! », sous le contrôle permanent de leurs parents. If « Opening Up Facebook is Essential Because Kids Need Training Wheels, for their safety , it is essential that parental controls, also concern their access to adversiting.
Alors, les enfants sont-ils des prospects ou cibles « comme les autres » des campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux?
source : www.webmarketing-com.com